Hier les prisonnier-e-s de Loos se sont levé-e-s contre leurs conditions.

En paralèlle et sans lien apparant avec la manif pour la libération de José Bové, des détenu-e-s de la maison d'arrêt de Loos ont manifestés contre les conditions d'incarcérations.

-  le pourquoi...

Depuis un an le nombre de personnes détenus dans l'établissement carcéral de la banlieu lilloise a augmenté de 30%. La surpopulation de cette maison d'arrêt s'est donc empiré. Aujourd'hui on dénombre 1200 détenu-e-s, alors que la capacité n'est que de 470 places...

résultats : promiscuité, violation des droits des détenu-e-s (supressions des parloirs prolongés)...

-  ... le comment ...

C'est à 14H45 l'heure de la promenade que les prisonnier-e-s ont refusé d'obeeir aux injonctions des maton-ne-s. Les 130 détenus alors dans la cours ont commencé à abattre les grillage de la cour afin d'élargir leurs champs d'actions aux terrains de sports, certains ont même réussis à pénétrer dans le chemin de ronde. Des jets de pierres se sont faits sur les miradors et sur des surveillants. Les détenu-e-s ont hurlés leur rage vis à vis de leurs conditons d'enfermement et d'enfermés.

-  ... et la répression de cette action.

C'est vers 20 H, que 80 CRS ont pénétré dans le vieille établissement en brique. Ils ont en une heure racompagné "dans le calme" les protestataires dans leurs cellules. Selon Christian Mittaux (ça ne s'invente pas !), chef de la direction départementale de la sécurité publique : "la vue des CRS a suffi à les convaincre, tout s'est passé sans violence.". Sauf que ce matin la voix du nord nous apprend que les policier-e-s sont sorties décoloré aux détergents. Et les détenus qui son parvenus jusqu'au chemin de ronde ils ont été interpellés par les CRS. Pour eux se sera certainement le mitard, peut être le dernier lieu ou on ne soufre pas de la promiscuité à Loos, mais ou la violence répressives de l'appareil carcéral s'éxerce encor plus.

En attendant de plus ample informations sur cette actions et en espérant des nouvelles des camarades qui même écrasés par l'état se battent....

PRISON PARTOUT ... JUSTICE NULLE PART...